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3 mai 2008 6 03 /05 /mai /2008 14:10

Les femmes Jordaniennes ressemblent à de grands fantômes noirs et nombreuses sont celles dont on ne voit que les yeux.

femmes

Elles sont surtout à l’intérieur des maisons, sauf dans la capitale Amman, où on les voit un peu plus, mais aucune n’occupe un emploi visible, comme vendeuse par exemple.

Tous les contacts sont avec des hommes.

Sauf dans le secteur du tourisme, où on recrute des femmes parlant l’anglais,

Travaillant 18h par jour, 7 jours sur 7,

Pour l’entretien, la cuisine, le lavage…..

Que l’on fait venir, d’où, à votre avis ?

Des Philippines !!!! On ne saura pas combien elles sont payées….

 

Le téléphone portable est très répandu ; comme en Inde, il n’y a pas eu d’étape intermédiaire et même sur les dromadaires ils s’appellent  à quelques mètres les uns des autres.

Nous avons pu nous connecter sur la wifi souvent, à notre grande surprise.

 

L’ambiance générale est fort agréable, les gens rient facilement et ne sont pas stressés.

Nous sommes français, çà se repère parait-il très facilement !!  Sarkozy ayant été en visite chez eux récemment (!!), nous sommes des amis, donc « welcome to Jordan » nous a souvent été souhaité.

 
Mishka  est devenue une vedette !!

Combien de fois m’ont-ils demandé de l’acheter !

Combien de fois m’ont-ils demandé «is it a dog ? »

Combien de fois a-t-elle été caressée !

Mais également fuie car ils sont nombreux à en avoir peur.

 

 Notre dernier jour était sur la mer morte, seule "mer" au monde à se trouver à 400 mètres au-dessous du niveau de la mer et à avoir un tel degré de salinité que l’on ne peut que flotter sur le dos et se prendre pour un culbuto.

salty

Il faut faire très attention à ne pas se mettre d’eau dans les yeux et il faut se rincer aussitôt sorti sous peine de démangeaisons et de brûlures.

 

mermorte1

mermorte2

Voilà, c’est la fin de la découverte de la Jordanie ; 3 semaines qui nous ont permis de voyager sereinement et de vivre au rythme du pays.

Le lendemain à midi la pluie avec 10° nous accueillait à Paris !

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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 14:05

Jerash est, après Pétra, le second site touristique de Jordanie. On comprend vite pourquoi ! 
Il nous a été rarement donné de visiter un site antique aussi bien conservé et surtout dont l’unité ait été à ce point préservée. 
Cette ville issue de la splendeur romaine du IIe siècle et qui devint chrétienne à partir du IVe siècle fut pillée par les perses puis les Arabes au VIIe siècle. Elle tombera progressivement dans l'oubli, ne fut redécouverte qu'au 19e siècle et fouillé seulement à partir de 1925.
Depuis 1980 a été fondé en ce lieu un festival qui, pendant une quinzaine de jours entre juillet et août, rassemble des artistes venus d'horizons arabes différents.
Nous avons commencé la visite tôt dans la matinée, sur le conseil de notre hôtelier, avant que la grande foule ne l'envahisse. 
Nous avons par ailleurs bénéficié d'un temps particulièrement clément, puisque quelques nuages orageux nous ont préservé d'une trop forte chaleur.
Le site est immense et il serait fastidieux de faire l'inventaire de ses monuments. On peut pourtant dire que trois d'entre eux laisseront dans notre mémoire un souvenir vivace : 

hadrien
l'arc d'Hadrien, 
ovale
la place ovale
zeus
 et le temple de Zeus.

Après cette visite, nous avons repris la route et c'est cette fois sans aucune difficulté que nous avons rejoint Ammân afin de nous y installer pour les deux jours qui nous restent. 
Nous avons établi nos pénates dans la ville basse qui non seulement recèle les rares monuments qui valent la peine d'être visités, mais est surtout le centre le plus actif de la ville.
Nous comptons consacrer notre dernier après-midi à la mer Morte avant de rejoindre l'aéroport.

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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 14:01

Jeudi, après avoir pris congé de Ria et de la sympathique famille bédouine, nous avons mis le cap au nord dans l’intention de nous poser vers Amman après avoir fait un petit tour du côté de la mer morte.
Comme nous n’étions partis que peu avant midi et que la vitesse sur les routes est relativement faible, nous ne sommes arrivés vers la mer morte que tard dans l’après midi. L’idée nous est donc venue d’y passer la nuit. Hélas, le site ne comporte que quelques hôtels de très grand luxe et surtout ils étaient tous pleins, car nous avions eu la mauvaise idée de tomber juste sur les 4 jours du «premier rallye de Jordanie». Donc, plein d’oriflammes, plein de parc à voitures… et plus un seul lit disponible.
Après quelques hésitations et un brin d’énervement nous nous sommes finalement dirigés vers Madaba qui offrait l’avantage de nous retrouver en terrain connu. Après une bonne nuit et un copieux petit déjeuner, nous sommes repartis, vendredi, avec l’intention de visiter Pella et, si possible, Oum Quès.  
A ce stade et pour que vous compreniez mieux le déroulement de cette journée, il me faut vous parler un peu des routes jordaniennes. 
Il faut d’abord savoir qu’il n’existe pas de carte officielle de Jordanie. L’office du tourisme jordanien en France auprès duquel je m’étais étonné de cette particularité, m’avait confirmé le fait et précisé qu’on « attendait d’avoir fini de faire de nouvelles routes pour en éditer une ». Louable intention, certes, mais qui ne console guère le touriste solitaire qui doit se débrouiller avec les cartes minuscules figurant sur les guides et les indications approximatives fournies par les autochtones.
Ajoutons à cela que la signalisation des sites touristiques est plus que parcimonieuse et que les panneaux indicateurs renvoient à des lieux qui ne figurent pas sur nos guides ou sous une orthographe différente. 
Pour couronner le tout, beaucoup de route étant en travaux, le parcours est jalonné de « détour » (en français dans le texte) et si le début des fameux détours est parfaitement indiqué, la suite semble aller de soi et la fin vous laisse le plus souvent à l’opposé de la direction initiale.
 Il faut enfin signaler que la route qui longe le Jourdain est jalonnée de check point (Israël est juste de l’autre coté), ce qui nous vaut de nombreux arrêts ponctués des inévitables « where do you come from » – « France » – « welcome in Jordania », toujours aimables, mais qui finissent par lasser. 
Heureusement les Jordaniens sont fort sympathiques et n’hésitent jamais à passer un peu de temps pour vous remettre sur le droit chemin.
Malgré cela, nous avons failli franchir involontairement la frontière de Cisjordanie, fait de nombreux allers et retours, picniqué à midi sur une route sans issue et nous n’avons finalement visité que le site de Pella, qui possède des vestiges byzantins, certes très prometteurs, mais qui n’offre encore rien de vraiment spectaculaire.
Ce n’est donc que vers 18h que nous sommes arrivés à Oum Quès où nous avions eu la prudence (d’ailleurs inutile) de réserver une chambre dans l’unique hôtel de la ville. Hôtel au confort « spartiate » (dixit le Routard) mais propre et sympathique.
Samedi matin, visite de Gadara située à la sortie du village. Il s’agit d’une cité antique, avec tous ses attributs (amphithéâtres, thermes, nymphaeum…), mais sur les vestiges de laquelle a été construit un village ottoman, bâti sur l’ancienne acropole en réutilisant une partie des pierres de l’époque romaine.
En plus de son aspect archéologique, ce site est dans une situation peu ordinaire : à midi, en déjeunant dans la resthouse construite à l’intérieur du site, en haut du village  ottoman (voir photo), nous pouvions jouir d’un panorama qui nous offrait, à gauche Israël avec le Jourdain et le lac de Tibériade, devant nous la frontière Syrienne et face à nous le fameux plateau du Golan.

golan

L’après midi, nous avons fait route vers Jérash pour nous installer, encore une fois,  dans l’unique hôtel (les touristes visitent généralement ces sites à partir d’Amman) dont la terrasse donne sur la porte d’Hadrien une impressionnante arcade de 13 mètres de haut dans un étonnant état de conservation.
Excellent présage pour la visite de demain.

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27 avril 2008 7 27 /04 /avril /2008 13:59

Nous sommes allés rejoindre Ria, hébergée dans une famille de bédouins et nous avons été invités à dîner et à passer la nuit.

famille.jpg

Le village a été construit par le royaume pour loger les familles qui vivaient dans les grottes du site, condition au label « site protégé par l’UNESCO ».
Quelques familles ont résisté et y vivent toujours, mais pas sur les circuits fréquentés par les touristes.
Dans la famille d’Awad conducteur de 4X4 dans le désert qui nous accueille, sa femme et 5 enfants. Pour le moment « femme unique », mais son père, 68 ans, s’est marié 5 fois, a divorcé 2 fois, a 12 enfants avec 2 femmes dans 2 maisons et n’hésiterait pas devant une nouvelle épouse….de préférence étrangère…pour l’aider dans le commerce du tourisme !!
Les enfants vont, viennent, entre l’intérieur de la maison avec cour et l’extérieur ; vont, viennent, entre les maisons des cousins, des grands-parents ….ils sont très nombreux. 
Les tantes, les amis, passent discuter, prendre un thé (excessivement sucré).
Les enfants dorment dans la même chambre avec la mère, celle-ci rejoint le père dans la pièce TV si il rentre.
On dort sur le sol avec un matelas mousse et nombreux sont ceux qui dorment à la belle étoile, sur les toits en terrasse, enroulés dans leur couverture.
Au petit déjeuner dans un grand plateau rond, des bols avec de l’aubergine au vinaigre, des olives vertes, des œufs durs, des portions de fromage en pâte, de l’huile d’olive dans laquelle on trempe un morceau de pain que l’on trempe ensuite dans un bol d’épices ( thym+ sésame+anis), des galettes de pain et du thé.
Notre hôtesse avec laquelle nous ne pouvions communiquer que par signes, gestes et sourires, nous a montré comment nous servir !

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C’est de ce village bédouin que partent de bonne heure les petits ânes et les dromadaires pour leur journée de travail dans le célèbre site où ils transportent les touristes fatigués !

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21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 13:54

Nous avons trouvé une chambre à 100 mètres de la mer rouge, au sud d’Aqaba, à 5km de la frontière d’Arabie Saoudite.

bedouin garden village

En face de nous, l’Egypte, à droite Israël, bien nets quand le vent de sable brûlant se calme.

La première fois que j’avais fait ce qu’on appelle en anglais du « snorkling », nager avec masque, tuba et palmes pour regarder les fonds, c’était à Bali, en 2000.

J’en ai souvent parlé comme d’une « heure » magique. Mais ici, ce n’est pas une heure emmenée sur le récif de corail en bateau. 

Les récifs de coraux sont sur le bord de mer et sur une dizaine de kilomètres de long.

divingclub

On peut donc y aller autant de temps qu’on le souhaite et j’adore…

mf snorqing

Une grande variété de coraux et de poissons multicolores : poissons scorpions, perroquets, papillons jaunes, clowns….Une merveille !

Chaque fois qu’on y retourne, c’est toujours différent : nouveaux paysages sous-marins et poissons tellement surprenants.

Un jour , je ferai un stage de plongée avec bouteille.

Je ne me décide pas à quitter cet endroit !

Désolée,. je ne suis pas équipée pour les photos sous-marines pourtant celui-là je vous promets que je l’ai vu.

poisson

Pour les autres vous pouvez regarder ici : http://mer.rouge.over-blog.com/album-180252.html

Finalement nous serons restés ici 5 jours entre rencontres (bonjour Julie !), snorkling et farniente.

En remontant, nous ferons un crochet inattendu par Petra pour y retrouver une amie hollandaise rencontrée en Inde il y a 25 ans. 

Nos chemins vont se croiser  à nouveau par le plus grand des hasards.


 

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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 13:51

Nous avons séjourné deux jours au Wadi Rum.

Nous n'étions pas sans à priori sur le lieu, l'idée de faire un pèlerinage sur les traces de Lawrence d'Arabie nous inspirant quelques réticences. Nous avons un état d'esprit peu propice aux pèlerinages...

Cette vallée où Lawrence a réuni les armées arabes vaut, en fait, bien moins par le mythe que par le cadre.

Après avoir volontiers payé notre écot (2 dinars jordaniens) au « visitor’s center » qui est en charge de la préservation du lieu qui doit devenir  une vaste réserve nationale, nous nous sommes dirigés, un peu à l'écart du Rum bétonné, construit pour la gestion du tourisme de masse, vers le village de Diseh où des bédouins, soucieux de profiter eux aussi de la manne touristique, ont établi un certain nombre de campements.  Certains sont du type US Army, un peu rebutants, mais nous avons trouvé de la place au « Captain’s desert camp » où une trentaine de tentes bédouines s'ouvrent sur le désert. Nous y avons trouvé un accueil chaleureux et détendu.

captains

Dans l'après-midi, nous avons loué un 4x4 pour une balade de quatre heures. Ce fut un ravissement. Chaque virage découvrait des paysages nouveaux qu’aucune photo ne peut rendre. D’impressionnantes formations rocheuses alternaient avec de longues vallées sablonneuses parsemées de petites dunes de sable chichement garnies d'herbe à chameau ; Tout cela offrait une gamme extraordinaire de couleurs allant du noir au jaune en passant par toutes les nuances des rouges et des ocres. Nous ne couperons évidemment pas aux gravures rupestres laissées par les bédouins, pas plus qu’à la « maison de Lawrence » (vieux mur ouvrant sur un paysage à couper le souffle) ou au « puit de Laurence » où – si mes souvenirs sont bons - se situe la fameuse rencontre entre Peter O'Toole et Omar Sharif.

desert

Nous ne rentrerons qu'après avoir contemplé le soleil disparaissant derrière les montagnes.

Après une nuit sereine à l'abri de notre moustiquaire, je n’ai pas voulu quitter les lieux sans avoir testé, au moins une heure, le fameux « vaisseau du désert », le dromadaire. Ce qui m'a valu de magnifiques coups de soleil sur les deux bras ! J'ai mieux compris l'utilité de la djellaba.

Et c’est, ravis de ces moments, que nous considérions au départ plutôt comme une concession au tourisme le plus traditionnel, que nous prendrons la route d’Aqaba et de ses récifs coralliens.

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16 avril 2008 3 16 /04 /avril /2008 20:59

Nous pourrions vous dire que Petra est, sans contexte, le plus beau site du proche orient avec les pyramides, que c’est à la fois une merveille naturelle et architecturale, mais tout cela est connu et figure sur tous les guides touristiques. Nous pouvons seulement affirmer que tout cela n’est pas exagéré et vous trouverez  plus bas quelques vues qui ne vous donneront du site qu’une vision très imparfaite.

Ce que nous ignorions, par contre, c’est que pour accéder à ces merveilles il fallait le mériter…

Entre l’entrée du site et les premiers monuments, il faut parcourir, à pied, un trajet de plus d’un kilomètre à travers une étroite gorge. Encore cela ne vous permet-il pas d’accéder aux endroits les plus magnifiques qui demandent de parcourir des circuits qui grimpent dans la montagne et dont la durée va de 30mn à 3h30.

Il est donc inutile de signaler que ce n’est qu’à grand peine qu’on retrouve, le soir, la douche salvatrice. L’honnêteté m’oblige à avouer (avant qu’on vous le dise de toute façon) que nous nous sommes résolus, abdiquant toute fierté, à enfourcher un bourricot, seul moyen de transport autorisé en ces lieux, pour gravir le site le plus élevé.

Comme nous avions choisi de rester 3 jours sur place nous avons pu répartir un peu l’effort, mais ce fut tout de même très dur. Pour nous rassurer disons que, vu l’allure des autres touristes, nous n’étions pas seuls à le penser.

L’une des sept merveilles du monde (nouvellement élue en 2007) en valait bien la peine.

 

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14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 20:44

La découverte de Dana, petit village sur la route du Roi a été pour nous un vrai coup de cœur.

Vieux de plusieurs siècles, il fait l’objet d’une rénovation et bien qu’une partie soit toujours en ruine, il y a trois petits hôtels dont le Dana tower où nous déciderons de passer 2 jours.

dana

 

Petit hôtel routard typique, déco étonnante, un bric-à-brac coloré et chaleureux avec repas sous tente bédouine en terrasse.

chambre dana

 

Nous ferons d’agréables balades, empruntant des chemins caillouteux, croisant chèvres, moutons et ânes dans un écrin de nature exceptionnel et prenant le thé avec des piqueniqueurs locaux nombreux ce jour dans la campagne (nous étions vendredi, jour de repos en pays islamique). 


thealamenthe

Nous ferons aussi la connaissance de voyageurs hors du commun. Un couple d’australiens, la cinquantaine, travaillant une année et partant en voyage l’année suivante, à moto, un choix de vie fait depuis fort longtemps. Deux hollandais (elle, attachée responsable du personnel dans une administration) partis à vélos pour 2 ans et qui viennent de passer 10 mois au Tibet et en Chine. Quatre jeunes françaises étudiantes à Damas et Hamman pour une année. Un couple d’anglais parcourant le monde pour observer les oiseaux….

De nombreuses conversations autour d’un verre de thé, partage d’informations, d’adresses, de bons plans. 

Une étape inoubliable.

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13 avril 2008 7 13 /04 /avril /2008 20:39
Jeudi 8 mars 2008 : Le moins qu’on puisse dire est que le début du voyage a été tourmenté !

Côté SNCF, rien à dire, et malgré un arrêt un peu prolongé à Lyon, le train est arrivé pratiquement à l’heure à Roissy Charles de Gaule. Une petite heure pour trouver le guichet d’embarquement et déjeuner d’un sandwich, tartelette, et nous voilà bons premiers devant le guichet d’embarquement.

C’est alors que les ennuis ont commencés…

Le préposé, avisant la tête du chien qui dépassait du sac, a compulsé le règlement et nous a déclaré qu’il devait être compté en « supplément bagage ». J’ai alors exhibé une copie du mail de la compagnie confirmant que le chien pouvait être gardé en cabine et qu’on ne m’avait jamais averti qu’il fallait payer un supplément. Après avoir contacté son chef, qui a alors consulté son chef, qui lui-même s’informa auprès d’un responsable hautement compétent, il s’avéra que nous devions en passer par là et régler la modique somme de 150 € (et en prévoir autant pour le retour). Nous nous pension tirés d’affaire !

C’était sans compter avec les idolâtres des règlements internationaux.

avion

Après avoir franchi la passerelle et gagné notre place, une hôtesse demanda à Mary-Françoise de repartir vers l’entrée « à cause du chien ». Des multiples tractations qui s’en suivirent il s’avéra que le chien devrait être dans une cage. On me passa au téléphone une lointaine responsable, à qui j’expliquais « vertement » que j’avais bien pris soin de téléphoner à la compagnie  qui m’avait confirmé que l’animal pouvait voyager « dans son habituel panier en tissu ». Finalement, après que la responsable locale se fut énervée auprès de sa lointaine hiérarchie en déclarant que ça suffisait, qu’elle avait un avion à faire décoller  « ELLE », on envoya quérir une boîte en carton dans laquelle fut enfermé notre dangereux molosse (il en sortira d’ailleurs dès le décollage avec la complicité des hôtesses). On nous installa d’abord en milieu d’avion, puis il nous fallut encore déménager tout à l’arrière sur injonction d’un chef de cabine genre « monsieur propre », le sourire en moins.

A l’arrivée nous étions accueillis par 2 porteurs de pancartes : l’un était le loueur de voiture - ce qui était prévu - l’autre un chauffeur de taxi envoyé par l’hôtel, - ce qui ne l’était pas. En moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, le loueur nous fit signer les papiers et disparut, plus vite que ne l’aurait fait le meilleur des magiciens, en nous laissant dans une voiture dont nous nous aperçûmes alors seulement qu’elle avait une boîte automatique. La conjonction du hasard et des efforts du chauffeur de taxi nous permirent de démarrer et de rejoindre l’hôtel en suivant le minibus venu nous attendre. Nous comprendrons le lendemain seulement le fonctionnement exact de la voiture après explication de Français – résidant en Arabie Saoudite – rencontrés au petit déjeuner.

Le sourire du patron de l’hôtel se crispa légèrement lors de notre arrivée, en avisant les oreilles de Mishka qui sortaient du sac. Il nous expliqua que les chiens étaient interdits dans les hôtels, par la loi. Face à cette situation critique, il nous proposa une chambre avec balcon et nous fit promettre que le chien dormirait sur le balcon. Promesse que nous fîmes d’un air convaincu et que nous n’avons évidemment pas tenue.

Mercredi 9 : visite de Madaba, son parc archéologique, sa célèbre carte de Palestine en mosaïque à l’église St George et un petit saut au mont Nebo où – si l’on en croit la bible – Moïse mourut en apercevant « la terre promise ».

mukawir


Jeudi 10 : Trajet Madaba -  Kérac avec un petit détour par Mukawir  (photo) qui offre, outre une superbe vue sur la mer morte des traces de la citadelle de Macheronte qui fut – d’après l’évangile de St Mathieu – le théâtre de la décollation de Jean Baptiste.

Le roi Hérode, charmé par la danse de Salomé promis de lui donner ce qu’elle désirait. Elle réclamât la tête de Jean baptiste sur un plateau d’argent. Ce qui fut fait… parait-il !

Il s’en fallut de peu que nous ne puissions arriver jusqu’à Kérac. En effet, lorsque nous avons souhaité faire le plein, nous nous sommes aperçu que les stations d’essence ne disposaient généralement pas de l’essence sans plomb indispensable à la Citroën C4 qu’on nous avait remise (au lieu de la voiture « genre fiesta » que nous avions réservée). A quelques centaines de mètres près, nous réussîmes à atteindre la pompe salvatrice après avoir tenté de battre tous les records d’économie d’énergie.

A Kérac hôtel simple mais propre, au voisinage immédiat du château que nous avons visité le soir même.

Vendredi 11 : Trajet de Kerac vers Dana coupé de vallées arides et grandioses.

Arrivée à Dana. Vu la beauté du lieu nous y resterons 2 jours.

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6 avril 2008 7 06 /04 /avril /2008 20:14

Le blog « De par le monde » reprend du service.

Le 8 avril nous partons pour la Jordanie pour un périple de 3 semaines.

Au départ il était plutôt question d’aller au Viet-Nam, mais cela représente 12 à 13 heures de vol et cela ne semblait pas compatible avec les possibilités actuelles de la troisième passagère.

 

mf et mishka

 

En effet Mary-Françoise a tenu à emmener la jeune Mishka (7 mois) dans ce nouveau voyage. Pour la Jordanie le vol ne dure que 4 à 5 heures, ce qui est plus raisonnable pour un coup d’essai de routard canin. Nous avons demandé à la compagnie aérienne – Royal Jordanian –  ­ l’autorisation de garder Mishka en cabine. Pour que cela soit possible il faut que la « bête » pèse moins de 5 kg et que le commandant de bord en soit d’accord. Début mars nous avons reçu le feu vert, confirmé la réservation, trouvé un préacheminement TGV satisfaisant et grâce au pouvoir magique de la carte bancaire, loué une voiture qui – si tout va bien – nous attendra à l’aéroport.

Nous devrions toucher le sol jordanien vers 22h ce qui ne nous fera guère avant minuit à l’hôtel, à Madaba (plus proche de l’aéroport et plus sympathique qu’Amman semble-t-il).

Une journée de repos et nous filerons droit  au sud par la route des rois.

A bientôt.

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  • : Ce Blog rend compte des voyages effectués par Mary-Françoise et Jean depuis début 2007.
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