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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 08:48

Ko Tao ou Koh Tao est une île du golfe de Thaïlande située à environ 70 kilomètres de la côte. Elle est minuscule, puisqu’elle ne fait que 21 km² de superficie.

 

carte 1

 

L’origine de son nom est controversée. Koh Tao signifie « l'île de la tortue ». Pour certains, cela est dû à la forme de l’ile (il faut alors une très forte imagination), pour d'autres, à la présence (ancienne) de nombreuses tortues venant se reproduire sur ses plages.

Elle est rocheuse et les plages de sable y sont rares et très petites, à l’exception de la grande plage de l’Est qui regroupe d’ailleurs la majorité des installations touristiques classiques. Les petites plages sont souvent difficiles d’accès. Elles sont proches de fonds rocheux et de sites coralliens qui en font le paradis des plongeurs.

Cette ile a une histoire peu banale.

Elle fut longtemps déserte et propriété royale. 

Lorsque se déclara la guerre du pacifique, le gouvernement décida d’y créer un pénitencier pour les opposants politiques. L’ile fut en partie déforestée et le pénitencier fut créé en 1933. Les conditions de vie y furent épouvantables, faute d’eau, de nourriture suffisante et surtout parce qu’elle était ravagée par le paludisme. La plupart des opposants y moururent des fièvres, des privations ou des brimades.

C’est seulement en 1947 que le premier ministre de l’époque demanda et obtint le pardon royal pour tous les prisonniers. 

Et l’ile retourna à sa solitude. 

Peu de temps après des habitants d’iles voisines ou de Chumphon vinrent s’y établir pour y planter des palmiers et y cultiver les légumes.

Ce n’est qu’aux environs de 1990 que certains habitants commencèrent à recevoir des étrangers. Aujourd’hui, la culture industrielle du palmier a été abandonnée au profit du tourisme, même si les parties montagneuses et certaines côtes rocheuses restent très sauvages.

Pour le visiteur qui tente, à ce jour, d’imaginer l’état de cette ile, il y a seulement une vingtaine d’années, cette histoire, sommes toute récente, est particulièrement étonnante.

Après cet hommage rendu aux victimes de l’autoritarisme et de l’intolérance, nous allons vous faire visiter ce que fut notre cadre quotidien pendant une dizaine de jours.

la baie

 

baie 01 1

 

La plage

 

baie 02 1

 

Notre bungalow (au centre de la photo avec toit vert)

 

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Le même de l’intérieur

 

chalet 02 1

 

notre visiteur du soir

 

chalet 03 1

 

La vue de notre terrasse, de jour…

 

vue jour 01 1

 

… et au coucher du soleil.

 

coucher soleil 01 1

 

coucher soleil 02 1

 

Le restaurant où l'on peut aussi surfer sur Internet

 

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restau 01 1

 

La baie voisine et l’ile aux requins. Il y a vraiment des requins et des barracudas, on peut (avec un peu de chance) en apercevoir même en snorkling.  Ils ne sont pas méchants et n’ont jamais posé le moindre problème. On n’a pas dû leur monter « les dents de la mer » ! Beaucoup de nageurs en ont vu et même pris en photo.

 

requin 01 1

 

Demain, après un adieu à notre proche voisin le cocotier…

 

cocotier 1

 

 … et un dernier regard aux taxi-boats

 

taxi 1

 

… nous déroulerons à l’envers les transports du retour : catamaran, train couchettes et avions

 

Comme vous pouvez le constater, cet endroit n’a plus rien d’un bagne et il prend sa place dans la liste (peu fournie) des lieux où nous promettons de revenir… quand nous serons vieux.

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 14:21

Train couchette confortable.

Débarquement à 5 h du matin.

Petit déjeuner dans la gare (tout est prévu) en attendant la navette bateau.

 

vers-Koh-Tao 2568 1

 

Embarquement sur le catamaran rapide (nous constaterons qu’il mérite bien cet adjectif).

 

vers-Koh-Tao 2569 1

 

vers-Koh-Tao 2571 1

 

Départ vers Koh Toa avec le lever du soleil.

 

vers-Koh-Tao 2574 1

 

La mer n’étant pas très calme la traversée n’a pas été appréciée par ceux (ou celles) qui sont sensibles au mal de mer.

Débarquement 1h 30 plus tard et installation dans la guest house réservée ;

Après une nuit nous décidons de chercher un meilleur hébergement, non sans un débat téléphonique musclé avec l’agence de location de Bangkok.

Mary-Françoise enfourche alors sa Harley Davison et nous trouve, en moins de deux, l’hébergement idéal.

 

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 12:22

 

Nous avons décidé, après moult changements de cap et avis divers, de partir pour Ko Toa, une île tranquille et surtout paradis de la  plongée et du snorkling (observation des fonds coralliens avec masque, palmes et tuba).

Nous avons dû avoir recours à une petite agence, pour réserver le transport et l’hébergement.

Rien n’étant possible de suite, nous disposions de 4 jours à Bangkok.

Nous avons pu nous livrer à des promenades nocturnes…

 

rues 03 1

 

rues 02 1

 

… et voir les « fish spa » une sorte d’aquarium où se trouvent des poissons-nettoyeurs de vitres. On y plonge les jambes. Souverain pour les peaux mortes. J’ai pensé inventer le « piranha spa ». Ce serait bien plus rapide !

 

rues 01 1

 

Nous avons visité le palais royal où se trouve le bouddha d’émeraude qui n’est pas du tout d’émeraude, mais de jade, et dont le roi vient changer les habits à chaque début de saison. En ce moment, il a ses habits d’hivers (un hiver avec 32 ° à l’ombre quand même !)

 

palais 02 1

 

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Nous avons aussi assisté à un entraînement de boxe thaïe. J’ai cru y reconnaitre Fanny ou Sarah ! Non !

 

boxe 02 1

 

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 09:30

Redevenus piétons avec notre retour à Chiang Maï, nous avons décidé de « sauter » Chiang Raï et le Triangle d’or.

Ce dernier, qui n’est que la rencontre de 3 frontières (Thaïlande, Birmanie, Laos) n’était « d’or » qu’au temps où on y cultivait le pavot. On pouvait se rêver trafiquant d’opium ! Aujourd’hui on y cultive café et tabac. Donc plus de frissons ni de phantasmes.

Nous avons donc pris un minibus jusqu'à Chiang Khong, poste frontière sur le Mekong qui sert de frontière.

On nous avait prévenus que nous ferions une halte de 10mn pour voir le temple blanc. Nous n’avions rien vu de tel dans les guides et nous nous demandions bien ce que cela pouvait être.

En fait, c’est un temple ultramoderne en cours de construction. On peut aimer ou détester.

À vous de juger !

 

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25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 09:45

Sur ce circuit de 2 jours, nous avons passé une nuit au dernier village avant la frontière.

Ban Rak ThaÏ est situé autour d’un lac et présente de jolies maisons sur pilotis.

 

Frontiere-birmane---Ban-Rak-ThaI 4999 1

 

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Nous y avons trouvé une charmante Guest House surplombant le lac

 

Frontiere-birmane---Ban-Rak-ThaI 1075 1

 

Ce village est essentiellement peuplé de chinois, comme en attestent la peinture  et la décoration des maisons, car cette région a servi de refuge aux partisans de tchang kai chek.

 

Frontiere-birmane---Ban-Rak-ThaI 5000 1

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 11:44

C’est au plus prés de la frontière birmane que vit une ethnie particulière les Padong, une sous ethnie Karen. Cette ethnie est celle des femmes girafes. Nous nous y sommes rendus.

J’entends déjà d’ici les commentaires de ceux qui ont la fibre humanitaire !

« Ces femmes ne sont pas des animaux qu’on va voir comme on irait au zoo », diront les uns. « C’est une barbarie que l’on ne doit pas encourager », diront les autres.

Ces arguments sont tout à fait recevables, mais un peu d’histoire permet de se garder de ces jugements à l'emporte-pièce.

Cette ethnie a  le régime birman qui la persécutait à partir des années cinquante. Réfugiés en Thaïlande ils ont été d’abord parqués dans des camps de réfugiés, puis la Thaïlande les a autorisé à résider dans des zones de transit proches de la frontière de façon « temporaire ». Ainsi, il leur est interdit de construire « en dur ».

La zone en question étant particulièrement inhospitalière et le gouvernement thaïlandais n’ayant aucune envie de subvenir à leurs besoins, ces réfugiés se sont trouvés sans ressource. Ces Padongs étant en faible nombre (environ 8000) l’affaire n’a pas fait la une des journaux occidentaux et de ce fait les Américains n’ont pas cru bon d’affréter des B52, pas plus que Bernard Kouchner n’a trouvé utile de mettre un sac de riz sur son épaule devant les caméras de TF1.

Ces réfugiés, constatant que leur particularisme intéressait les touristes, ont donc décidé de devenir les acteurs de leurs propres vies. C’est leur choix !

Ils ont accepté de laisser les touristes, moyennant un droit d’entrée, venir les voir, les photographier ( Claudia Schiffer est payée bien plus cher) et s’ils le souhaitent leur acheter un objet artisanal. Ainsi avec le droit d’accès, l’argent qu’on peut laisser volontairement dans une urne placée à cet effet et les babioles que les visiteurs achètent sans en avoir vraiment besoin, la communauté parvient à vivre honorablement et à faire instruire les enfants.

 C’est pourquoi nous avons décidé d’aller les rencontrer.

Voici leur village.

 

touristevillage 02 1

 

Ils y produisent des constituants pour les toits.

 

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Ils font aussi du tissage qui est vendu sur place...

 

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... et fraternisent volontiers avec les touristes

 

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touriste 03 1

 

Pendant ce temps, les enfants jouent comme tous les enfants du monde.

 

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Rares sont les jeunes qui perpétuent la tradition et ces portraits ne pourront plus se faire quand cette génération aura disparu.

 

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Souhaitons que leur situation se soit améliorée d’ici là.

 

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 11:03

La région que nous avons visitée au cours de ce circuit est très proche de la frontière birmane et est peuplée de diverses ethnies immigrées au cours des temps et des événements de l’histoire.

Dans cette région, les thaïs sont minoritaires, la population majoritaire étant formée de shams venant de Birmanie et de nombreuses ethnies montagnardes.

Ces ethnies se rattachent à trois groupes : sino-tibétain, les plus nombreux (dont les Karens et les Hmongs),austro-thaï et austro- asiatiques.

Nous sommes évidemment bien incapables de les distinguer, que ce soit par leur apparence ou par leur habillement.

C’est pourquoi nous vous livrons ci-après, dans le désordre, des images de ces minorités qui vivent de l’agriculture, de la vente d’objets artisanaux et du tourisme.

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À Pangdong, un projet royal permet de mettre en valeur un espace lié au tourisme (principalement Thai) avec plan d’eau et aires de séjours (bungalows, camping), le tout associé à un village traditionnel.

 

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 06:11

C’est donc de bon matin que nous avons pris la route dans un pick-up de location

 

pickup 1 1

 

La vie champêtre nous a valu de nombreux arrêts pour voir les paysans au travail. Nous avons été accueillis à bras ouverts et invités à venir près d’eux et à les photographier. Peu de touristes s’arrêtent et ils ne voient d’habitude passer que des minibus pressés.

 

riziere 1

 

Nous en avons profité pour demander des explications (par geste) et l'on m’a même proposé de porter des bottes de pailles. C’est  un honneur que j’ai refusé, arguant de mon grand âge (ce qui ne les a pas empêchés de rire).

Ainsi, nous avons appris que, après avoir labouré avec une sorte de motoculteur particulier…

 

motoculreur 1

 

…les femmes plantent de l’ail (ce sont les toutes petites taches blanches)…

 

femmes ail 1 1

 

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… que les hommes recouvrent de la paille du riz de la récolte précédente.

 

paille 1 1

 

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Il ne reste plus qu’à inonder les rigoles et à projeter régulièrement l’eau sur la paille pour maintenir l’humidité.

 

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L’ail pousse en traversant la paille puis on laboure à nouveau pour semer le riz à la saison pluvieuse. Un bon moyen d’avoir deux sources de revenus.

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 10:31

 Quelques longues et inconfortables heures de bus (que nous préférons oublier) nous ont amenées à  Maé Hong Song.

Très jolie petite ville paisible construite autour d’un lac dont on peut facilement faire le tour.

 

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… et où se reflète un très beau …

 

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…En  partent de nombreux treks (ce n’est plus de mon âge) et des excursions vers la frontière birmane.

On peut lire ses courriels sur une terrasse surplombant le lac, en buvant du jus d’ananas frais

 

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…et la nuit tombée rend encore l’endroit plus féérique.

 

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Comme nous avons le temps, nous avons décidé de louer une voiture pour faire le tour des minorités qui résident à la frontière.

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 12:30

Pour nous éviter une route interminable jusqu’a Maé Hong Song, nous avons décidé de couper le voyage en deux et de nous arrêter à Maé Sariang.

Rien de bien extraordinaire dans cette petite ville paisible en bord de rivière.

 

jean

 

Nous n’en retiendrons donc que quelques instantanés.

Des piments qui sèchent au bord de la route.

 

piments

 

Un rappel que nous sommes en l’année Thai 2554

 

2554

 

Une motocycliste à ombrelle…

 

moto

 

Une petite fille curieuse…

 

petite fille

 

Et des wats très différents de ceux que nous vous avons montrés où se ressent nettement l’influence birmane (La Birmanie n’est qu’à 10 km)

 

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wat 2

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  • : Ce Blog rend compte des voyages effectués par Mary-Françoise et Jean depuis début 2007.
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