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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 12:18

En poursuivant la descente du Mékong jusqu’à la frontière cambodgienne, on arrive à une région où le fleuve s’étale, cesse d’être navigable et détermine ainsi des milliers d’îles qui ont donné son nom à la région : « les 4000 îles ».

Sur les 3  îles qui sont équipées pour recevoir des visiteurs nous avons choisi la plus petite, mais aussi la plus calme et la plus reposante. L’endroit idéal pour poser quelques jours son sac à dos avant de poursuivre le voyage. On y arrive évidemment en bateau et les seuls moyens de transport sont le vélo et la moto.

Don Kône est entourée d’un chemin de terre qui fait le tour de l’île. Côté fleu
ve, on trouve quelques hôtels, guest houses, restaurants et petits commerces. Côté île s’étend le village, quasiment inchangé depuis toujours, où vivent les habitants, qui sont souvent propriétaires de la gest house d’en face.


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L’île présente peu de curiosités, à l’exception d’une belle chute d’eau et d’une ancienne ligne de chemin de fer, construite par les Français, dont ne subsiste que la trace (les rails ont depuis longtemps été reconvertis par les villageois) et 2 vieilles locomotives.

L’activité essentielle est donc le « farniente »…


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…En regardant l’autre berge et le passage des bateaux…


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… ou les ébats d’un buffle à oreilles roses venu prendre son bain sous nos yeux


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On peut aussi « baguenauder » et échanger (par geste principalement) avec les villageois, au demeurant fort sympathiques et accueillants.


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On peut aussi s’éloigner un peu du centre pour mieux profiter d’un paysage magnifique.


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Tout ceci explique peut-être que, revigorés par cette cure de verdure, nous avons décidé de suivre Francine dans son périple cambodgien, plutôt que de repartir de suite vers Bangkok.

 

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 12:30

Pour nous rendre à Champasak, il nous a fallu à nouveau traverser le fleuve.

 

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Embarquement au milieu des petits marchands qui affectionnent ce genre d’endroit

 

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Le bac est construit avec des planches grossièrement posées sur 3 coques de bateaux. Pourquoi faire compliquè, quand on peut faire simple !

La principale attraction touristique est le Wat Phou. Classé par l’UNESCO et tout et tout… On dit que c’est "l’Angkor du Laos", mais je crois que celui qui a écrit cela pour la première fois n’y est jamais allé !

Nous l’avons vu de jour…

 

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… et même de nuit, car nous étions présents le jour de pleine lune à l’occasion duquel le site est illuminé (par des petites lampes à pétrole).

 

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Il s’y donne un concert de musique laotienne et même parfois un spectacle de danse et un feu d’artifice (pour une raison mystérieuse, ce n’était pas cette fois).

 

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Comme c’est la fête des Lumières, les fidèles déposent sur l’eau de petites fleurs et des bougies qui vont  flotter sur le grand bassin.

 

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      Nous avions envie de visiter un peu les alentours, nous avons donc loué une moto…

 

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...ce qui nous a permis de prendre un cours de riziculture : Les plants qui sont en bouture sont arrachés, conduits à l’endroit propice par un courageux et sympathique jeune garçon et repiqués un à un comme dans « Riz amer » par les « Sylvana Mangano » locales (aïe, mon dos !).

 

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 12:18

Après une nuit dans notre paillote…

 

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…et un bon petit déjeuner devant la cascade, nous avons décidé de remonter la rivière et de décrire un cercle dans les villages alentour. Presque 4 heures de marche !

Au passage nous avons croisé des villageoises portant leur production à la ville …

 

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 et nous avons admiré les petits jardinets installés juste au raz des berges du fleuve.

 

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Puis nous avons traversé 2 villages…

 

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…dans lesquels les femmes fument le cigare…

 

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…pendant que d’autres ramassent le crottin des buffles.

 

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On y élève aussi des fourmis, parait-il, délicieuses.

 

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Nous avons fini la journée en allant voir le repas des éléphants qui sont en liberté dans le jardin du Lodge qui se trouve non loin de là. Ils ont bon appétit !

 

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Un jour de repos, et notre minibus nous a repêchés, exactement à l’heure dite, pour nous ramener à Paksé.

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 12:32

 Avant d’arriver à Paksé nous avions repéré une Guest-house qui semblait très abordable et dont le propriétaire parlait français.

Visite effectuée, le lieu nous a paru vraiment trop sommaire, mais nous avons sympathisé avec Mr Vong qui se trouve être le petit fils du premier gouverneur du Laos installé lors de la colonisation française. C’est ce grand-père qui lui a légué cette maison. Il a fait ses études en France et est revenu après la fin de la guerre. Il n’est pas très loquace sur ce qui s’est passé entre temps …

La ville par elle-même ne présente guère d’intérêt sinon, de nouveau, quelques restes de maisons coloniales beaucoup mieux entretenues, car elles sont occupées par des administrations ou des associations.

Nous avons donc choisi d’explorer les environs et sommes retournés, voir Mr Vong.

Il est le grand organisateur de trecks et circuits en tous genres et gère ses affaires avec un sourire épanoui et une main de fer.

Après s’être enquis de nos préférences, il nous a proposé un circuit à faire, en  principe, dans la journée, mais comme nous souhaitions nous arrêter en route pour 2 nuits il a dit « pas de problème, on vous pose et on vous reprend le surlendemain ».

Voici la photo du circuit que nous avons effectué.

 

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Partis à 8 heures du matin, nous avons d’abord visité une plantation de thé (pas terrible), et une de café, ce qui nous a permis de reconnaitre la différence entre un plan d’arabica et un de robusta.

Dégustation, bien sûr, pendant que le café et la viande sèchent au soleil.

 

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Une ou deux chutes au passage…

 

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… puis un petit bonjour au village Allak où la maison des esprits marque le centre du village, les maisons étant disposées en cercle autour suivant la forme de la pleine lune. Village presque désert, car les femmes qui habituellement tissent sont en ce moment prises par le ramassage du café.

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Notre visite a été ensuite pour un groupe scolaire. Ce projet destiné à scolariser les enfants des 2 villages Katu est sponsorisé par la France, la Belgique et le Japon auquel s’ajoute… l’entreprise de Mr Vong notre Tour operator.

 

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Nous y avons donc été très bien accueillis

 

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Puis nous avons fait la visite sous la conduite des enfants, trop heureux de montrer leur village.

 

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Le soir venu nous faisions arrêt à Tat Lo dans un lieu magique.

 

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 09:13

On pourrait dire de cette ville qu’elle a de « beaux restes ». Elle a dû être très belle, mais elle a vieilli et cela ne lui a pas réussi. On peut malgré tout l’imaginer au temps de sa splendeur.

Sous la colonisation française Savannakhet était le principal centre commercial et administratif au sud de Vientiane. La diminution des transports par le Mékong a eu raison de son activité et la ville semble maintenant endormie.

Le centre-ville garde encore des traces de la présence française.

L’église est parfaitement conservée…

 

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...avec sa petite place entourée de maisons coloniales, hélas dans un grand en état de décrépitude.

 

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D’autres maisons de même style sont réparties dans tout le secteur de la vieille ville.

 

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Malheureusement, nul ne semble se préoccuper de la perte de ce qui pourrait être un centre d’intérêt touristique.

Il semble même que les édiles du parti n’aient nulle envie de faire les frais qui pourraient au moins sauvegarder ce patrimoine.

Seul l’hôpital a été entretenu et est encore en activité.

 

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Pourtant, Mary-Françoise a été témoin d’une scène qui redonne un peu d’espoir. Un couple de jeunes mariés venu se faire photographier devant l’une des maisons coloniales, comme on va le faire à Nîmes dans les jardins de la fontaine.

 

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Ceci semble prouver que les jeunes laotiens apprécient ces constructions. Espérons qu’ils sachent agir pour sauvegarder cette trace de leur passé.

Les Français ont coupé la tête au roi, mais n’ont pas, pour autant, laissé crouler le château de Versailles

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 07:41

Ce matin nous avons quitté Thakhek pour Savannakhet.

Nous souhaitions voyager en bus VIP, ce qui en laotien signifie « pas trop pourri ». Personne n’avait été capable de nous renseigner. Il fallait aller à la gare routière d’où il en part un toutes les heures. A la question, VIP ou pas,  la réponse était « may be », ce qui signifie en normand « p’tet ben qu’oui, p’tet ben qu’non ».

Arrivés sur place, à 8h30, nous avons eu le plaisir de voir que le bus était joliment peint à l’extérieur et sans trop de rouille à l’intérieur. C’était un VIP. Chouette !

Départ à l’heure exacte. La classe, quoi !

 

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Comme vous pouvez le voir ci-dessus, il y avait même des petits rideaux à franges du plus bel effet et un poste de TV.

Là, j’ai craint le pire. En fait pendant la première heure, nous avons eu droit à un DVD de clips d’une chanteuse laotienne. C’était le genre Mireille Mathieu (en bien plus mince) et elle était entourée de jolies filles, genre « claudettes, en moins souples », qui se contentaient de dandiner leur derrière en cadence, sur une musique certes sirupeuse, mais pas désagréable du tout. On voit bien pire sous nos latitudes.

La chanteuse préférée du chauffeur nous ayant abandonnés, nous nous arrêtions de temps à autre pour prendre ou relâcher quelques voyageurs ici et là.

C’est alors que 2 jeunes hommes, l’un tenant une moto, ont fait signe de s’arrêter. L’un d’eux est monté à bord et ils ont entrepris de faire monter la moto. La preuve par l’image.

 

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Avec l’aide du chauffeur, ils ont réussi à la pousser dans le couloir juste entre Francine et Mary-Françoise ravies de l’honneur qui leur était fait.

 

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Bien entendu, la moto bouchait l’entrée et les nouveaux venus devaient l’enjamber, ce qui ne posait pas de problème à ceux qui portaient des pantalons. Pour les femmes en sarong, c’était un peu plus « sportif », mais avec l’aide de Francine, placée à un endroit stratégique, tout se passait pour le mieux au milieu des quolibets et des rires.

Sur les 2 sièges qui étaient de l’autre côté du couloir à ma hauteur était assis un « blanc », bob vissé sur la tête et barbe blanche, qui m’a fait immédiatement fait penser à un de ces colons revenant sur les lieux de ses forfaits. Était-ce parce qu’il posait sur tout un chacun (touriste ou laotien) le regard méprisant et dégouté du jardinier débile qui vient de couper en deux un lombric ? Peut-être !

Sur le siège, à côté de lui, il avait posé un paquet de bananes et les peaux de celles qu’il venait de consommer.

Un pauvre diable qui monte en dernier fait mine de s’assoir sur le siège. Même un orang-outang, un tant soit peu apprivoisé, aurait ôté son paquet de bananes en s’excusant. Lui fait semblant de ne rien voir. Le monsieur est donc obligé de s’assoir sur le côté du siège, les jambes sous l’accoudoir , les pieds dans le couloir. Pas de réaction !

La colère commençait à m’envahir, mais, timidité peut-être, je ne bougeais pas.

Au bout d’une demi-heure, le pauvre monsieur essaie de s’appuyer au  dossier. Pas de réaction ! C’était trop ! J’ai fait signe au laotien de se tourner (seat, seat !) et d’un index accusateur j’ai intimé à l’homme-singe l’ordre de dégager ses bananes. Il s’est penché, m’a expédié un regard qui aurait dû, normalement, m’expédier aux quatre coins de la galaxie, mais s’est exécuté. J’étais presque déçu ! J’aurais aimé qu'il rétorque. J’avais préparé 2 ou 3 phrases adaptées. Généralement, je m’exprime plutôt mal dans la langue de Shakespeare, mais quand je suis en colère on me comprend très bien ! Ce doit être l’adrénaline !

Le voyage était terminé pour nous, mais la moto continuant sa route, il a encore fallu que les voyageurs s’extirpent du véhicule.

 

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 Nous avons posé nos valises dans une Guest House, d’où je vous écris en regardant les bananiers qui ondulent devant ma fenêtre. 

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 05:09

C’est une ville un peu somnolente située sur le Mékong et qui est devenue, faute d’autres attraits, une base de départ pour l’exploration de l’arrière-pays. Les trecks proposés sont légion.

La Thaïlande de l’autre côté du fleuve nargue la ville de sa magnificence...

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…et il arrive même que des touristes égarés y cherchent leur chemin.

 

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On y trouve, bien sûr, les habituels marchés colorés et quelques wats.

 

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Dans l’un d’eux, un enfant-moine semble bien rêveur...

 

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Les treks n’étant pas notre affaire, nous nous sommes arrêtés ici dans le but d’essayer de faire ce qui s’appelle « la boucle », et qui, hors des sentiers battus, permet de visiter les alentours ainsi qu’une grotte assez exceptionnelle.

Cela s’est révélé impossible à réaliser entièrement autrement qu’en moto…

Nous avons donc décidé de n’en faire que la partie carrossable, dans un minibus avec chauffeur, après avoir trouvé deux Hollandais qui se sont joints à nous pour partager les frais.

La route nous a permis de voir la vie de nombreux villages et surtout d’admirer des paysages grandioses.

 

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Le but de cette semi-boucle était de rejoindre la grotte de Tham Kong Lo. Elle est en fait constituée d’un long tunnel où passe une rivière. Le tunnel en question fait 7 km de long, jusqu'à 100 mètres de large, à certains endroits, et sa traversée dure une heure.

Voici son entrée

 

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On nous a embarqués à trois par bateaux, accompagnés de deux bateliers munis de simples lampes frontales.

 

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 Aucun éclairage électrique. Une fois disparue la lumière du jour, le batelier avant éclaire de sa lampe le trou où nous devons passer et dévie la trajectoire à l’aide d’une pagaie. Son acolyte dirige le moteur et éclaire alternativement les deux côtés. On a l’impression de foncer directement dans le mur en face.

 Comme nous sommes en période de basses eaux, certains passages sont très peu profonds. L’homme de l’arrière, qui connaît bien le parcours, lance alors le moteur à fond et, sur son élan, le bateau frotte le fond sur les galets avant de s’immobiliser. Les bateliers descendent pour soulager l’embarcation et la poussent, jusqu'à ce que la rivière redevienne navigable.

Au bout d’une demi-heure, on nous a fait débarquer pour nous faire visiter quelques salles accessibles à pied.

 

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Les concrétions ne rivalisent certes pas avec celle du gouffre de Padirac, mais les lieux sont restés « en l’état ». On doit marcher sur un vague chemin d’éboulis, à la seule lueur des lampes. Un batelier nous guide, aidant l’un ou l’autre dans les passages difficiles.

 

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Ici, pas de panneaux vous indiquant de baisser la tête, de ne pas se pencher ou de ne pas glisser sur le sol. C’est ce parfum d’aventure qui fait tout le charme.

Puis la remontée de la rivière continue et l’on aperçoit le bout du tunnel.

 

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Une demi-heure pour se détendre et manger une soupe de nouilles en boîte, dans la gargote prévue à cet effet, et l'on rembarque pour le retour.

Après cette heure passée sous terre, nous regagnons notre minibus à travers la forêt.

Mary-Françoise, inspirée sans doute par les nombreuses lianes qui pendent des arbres, nous gratifie alors d’une démonstration de « Jane » dans un remake de Tarzan.

 

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De retour à Thakheck, nous finissons la journée par un couché de soleil sur le Mékong.

 

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 15:37

La capitale du Laos n’est pas connue pour ses sites inoubliables ou sa magnificence. C’est une petite ville un peu provinciale où l'on chercherait en vain les bidonvilles qui défigurent certaines capitales de la région, mais où les buildings n’ont pas encore frappé.

Ville sympathique, mais sans grand charme, il faut bien l’avouer.

Il y a donc peu de choses à en dire, et si nous nous y sommes arrêtes, c’est parce qu’on ne peut pas dire qu’on a visité un pays sans avoir vu sa capitale. Surtout lorsque celle-ci se trouve justement sur le trajet.

Je me bornerai donc à quelques instantanés.

Un monastère très ancien et l’un des  seuls avoir été épargné par les Birmans, parce qu’il était de style… Birman.

 

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Une moto très chouchoutée

 

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Un chauffeur de Touk Touk très décontracté

 

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Un joli et typique cuiseur de riz

 

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Le nom d’un magasin qui rappellera quelque chose à quelqu’un

 

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Une styliste qui ne manque jamais de capturer une machine à coudre et de fournir, si elle le souhaite, son aide à la couturière

 

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Et surtout l’étalage appétissant d’un bar à jus de fruits que nous avons beaucoup fréquenté.

 

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 15:19

En réalité, il y a  deux Vang Vieng. Le Vang Vieng des fêtards où l’on croise des filles en minishort et haut de maillot de bain, de gros buveurs de bière et des touristes avachis sur des matelas en train de regarder un film américain. Le tout enrobé d’une musique assourdissante provenant de la boîte de nuit locale qui, jour et nuit, recrute ses clients à coup de décibels.

On se croirait à La grande Motte ou à Méribel en haute saison. En pire !

 Ce Vang Vieng se trouve sur la rive droite de la rivière Nam song .

Un petit pont suspendu en bois relie les deux berges et « il suffit de passer le pont » (comme le chantait Brassens), pour se trouver dans un autre monde.

 

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De l’autre côté, c’est la campagne avec fermes, animaux, tracteurs et, heureusement, quelques Guest House qui ont fait le choix de la tranquillité. Ce coté ouvre directement sur les rizières (sèches  à cette saison) avec pour fond un magnifique relief karstique qui lui vaut la dénomination (un peu exagérée) de baie d’Along du Laos.

 

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Le paysage est magnifique et c’est le rêve des randonneurs.

 

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Nous y avons fait de belles balades, rencontrant au passage des femmes qui, dans la terre des rizières sèches, creusent pour trouver, soit des sortes d’escargot, soit des larves de hannetons.

 

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Au pied des reliefs, on peut explorer de paisibles  zones humides où paressent les buffles et de nombreuses grottes (pour les amateurs).

 

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Dans ce cadre paisible, nous avons pris quelques jours de repos.

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 13:51

En prenant notre petit déjeuner dans un café nommé « craters » (devinez pourquoi?), nous avons eu droit au chant des bonzes venant de recevoir l’aumône. Guerre et Paix !

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 La journée commençait bien.

Nous nous sommes présentés au lieu de rendez-vous pour constater que celle qui avait pris notre demande de transport s’était trompée de jour. Nous étions censés partir le lendemain. Heureusement, on nous a dit « no problem » et on nous a conduits à la gare routière. On a chargé nos bagages sur le toit surmonté du vélo d’un touriste apparemment  japonais. No Problem !

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Nous avions réservé les places 1,2, et 3, c’est-à-dire à côté du chauffeur et juste derrière, Mary-Françoise étant particulièrement sujette au mal des transports, surtout dans des véhicules qui ont oublié depuis longtemps l’usage des amortisseurs.

Nous avons alors constaté que nous étions l’objet de palabres.

On est venu nous expliquer que Mary-Françoise devait changer de place, car nous devions charger un bonze (probablement un haut gradé). Il restait pourtant une place au milieu du bus, mais un bonze ne peut pas s’assoir à côté d’une femme (c’est vrai qu’elle pourrait mordre). De plus, il voulait la place devant (on est gradé ou on ne l’est pas). Nous avons refusé de bouger, arguant que lorsqu’on a fait vœux de pauvreté, qu’on est détaché des biens de ce monde et qu’on ne paie probablement pas sa place, on ne va pas, en plus, avoir des exigences.

Ils ont fait chauffer leurs téléphones et, faute d’accord, nous sommes partis sans bonze.

Les plaisanteries de bon gout ont fusé entre nous : attention à la malédiction du bonze, le chauffeur à l’air bizarre, etc. 

 Après 2 heures de route environ, le chauffeur a eu l’air surpris, a fixé le tableau de bord d’un air inquiet, a laissé le bus glisser doucement sur le côté et a stoppé : un voyant rouge venait de s’allumer. Il a soulevé le capot et inspecté le moteur avec l’air de celui qui découvre son existence.

Tout le monde est descendu et en glissant un œil, j’ai constaté que la courroie de l’alternateur était sautée.

Après avoir sorti son téléphone, le chauffeur a appelé quelque chose du genre « SOS mécanique en panne ». Il a sorti un chiffon qui entourait quelques clefs et a entrepris de démonter le filtre à air qui était à l’autre bout du moteur.

Je lui ai fait comprendre, par geste, que cela ne mènerait à rien et qu’il serait préférable d’ôter la tubulure, ce qui nous donnerait accès au problème. Il s’est frappé le front en signe de désolation (mais oui, bien sûr !) et s’est exécuté.

Il est alors apparu que la courroie de l’alternateur était sautée, mais pas cassée.

 Avec l’aide du supposé Japonais, nous avons réussi à la remettre en place, pendant que le chauffeur, pas gêné pour un sou, discutait au téléphone..

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Un coup de démarreur et tout a fonctionné parfaitement… pendant 30s, puis la poulie inférieure est sortie de son logement et nous sommes revenus à la case départ. Sauf que la cause était maintenant évidente, c’était le guide de la poulie inférieure qui était usé et ne la maintenait plus en place (normal, plus de 200 000 km au compteur !).

Irréparable sans changer la pièce.

Entre temps, 2 minibus incomplètement chargés s’étaient arrêtés.

Ils ont essayé de répartir les passagers et les bagages en fonction de la destination, mais 2 Japonaises (des vraies : chapeaux caractéristiques et lunettes rondes), après avoir été inspecter le bus où elles devaient monter ont refusé de permuter. L’un des minibus est donc reparti avec de la place et dans le nôtre, ils ont empilé 4 passagers sur 3 sièges.

Deux heures de route plus tard, nous avons rejoint la grand-route où un minibus de secours nous attendait. Après un nouveau transfert de bagages, nous sommes repartis, avons fait bonne route et sommes arrivé à Vang Vieng avec presque 3 heures de retard.

La fin du voyage a heureusement été agrémentée par la vision superbe d’un paysage recouvert à l’infini de panaches blancs du plus bel effet.

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Certains diront sans doute qu’il ne faut jamais provoquer les forces célestes ou encore qu’un forfait est toujours puni.

Incurable mécréant, je pense seulement que c’est avec ce genre de coïncidence que se forgent les croyances et les superstitions.

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