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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 13:51

 

Nous voici maintenant en France et serons à Nîmes dans quelques jours.

Le retour s’est effectué par Venise, car à cette saison la ligne vers Ancône n’offre pas d’open deck.

Nous espérions beaucoup sur l’arrivée à Venise par la mer, malheureusement le temps était très brouillardeux.

Une jolie vue sur la ville malgré tout……..

 

 


fin 3419  

 

A plus tard de par le monde…

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 13:48


Après la visite de Thassos, faite par un temps pluvieux qui nous avait rattrapé dès le départ de Cappadoce, nous avons fait route vers les Météores via Thessalonique et Larissa.

Le site des Météores est vraiment exceptionnel et l’adjectif « grandiose » serait même plus approprié pour ces monastères construits sur des pitons improbables.
Les quelques photos qui suivent ne sauraient traduire pareil paysage; d’autant plus que le beau temps n’était pas encore revenu.

meteore7

 

meteore6

 

meteore5

 

meteore1

 

meteore3

 

meteore2

 

meteore1



Sur la route d’Igoumenitsa, nous avons visité Ionina et son lac, ville sûrement très agréable à la belle saison mais qui nous a semblé un peu triste et désertée.
Heureusement, nous avons pu visiter le site archéologique de Dodoni sous le soleil retrouvé. On y admire un théâtre très bien conservé, en cours de restauration, et des ruines de temples.


theatre

Dans l’un de ces temples, celui de Zeus, on voit toujours le grand chêne sous lequel les oracles donnaient leurs prédictions, à partir du mouvement des feuilles et du vol des pigeons qui s’y posaient ; les prêtres étaient seuls capables de décoder les paroles prononcées lors de leurs transes.

chene

Cela donne l’occasion de rappeler une instructive histoire d’oracle.

Crésus le riche roi des sardes convoitait le royaume des perses, mais avant de les attaquer il s’en fut voir les oracles qui répondirent : « si tu fais cette guerre, tu détruiras un grand royaume ». Chouette, se dit Crésus c’est justement mon but. Sûr de lui, il s’en fut joyeusement en guerre et prit une effroyable « pâtée ». Les oracles se seraient-ils trompés ? Pas du tout, le grand royaume détruit par la guerre était le sien.

Cette méthode de prédiction, où chacun trouve ce qu’il cherche, est encore largement utilisée par nos modernes devins. Notre Elizabeth Teissier nationale s’y adonne régulièrement avec grands profits. Elle joue à elle seule le rôle de l’oracle, des prêtres et même du chêne. Mais ce sont ses clients qui sont les pigeons.

Comme quoi on n’arrête pas le progrès !

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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 13:45

 

Le 7 novembre 2009

De Thassos

Non ! Je ne vous parlerai pas des pommes de terres, sauf pour vous dire que la Turquie en produit beaucoup et que c’est la saison de la récolte.

 


pdt  

Ma chute prés des cheminées de fées a dû déplaire à ces dames qui ont décidé de détraquer le temps. En 24 heures, la pluie s’est mise à tomber et le thermomètre a fait une chute vertigineuse.

Cela ne nous a pas empêché de finir notre visite de la Cappadoce avec encore quelques beaux villages et des citées souterraines (donc à l'abri de la pluie).

 

 


village

Cela ne nous a pas empêché non plus de faire quelques rencontres aussi diverses que sympathiques.

 

 


rencontres1


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rencontres8

 

Le mauvais temps s'accentuant nous avons donc décidé de mettre le cap sur la Grèce. Mary-Françoise a courageusement assumé seule ce retour, car je ne peux pas encore conduire ayant toujours le bras en écharpe.

Sur le parcours, nous avons eu la surprise de rencontrer de la neige.

 


neige

Durant ce voyage, à quelques semaines d'intervalle, nous avons donc vécu avec des températures de plus de 35° et d'autres négatives.

 

Aujourd'hui nous sommes sur l'île de Thassos et nous avons passé la nuit dernière, sous les pins que nous avaient recommandés Micheline et Pierre. Curieusement, nous n'avons pas trouvé de plaque commémorative de leur passage...


pins


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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 13:44

 

Aujourd’hui, je vais vous parler des courges.

Auparavant il vous faut savoir que nous avons visité la Cappadoce en tous sens. En fait tout se trouve dans un rayon de 40 km dans le triangle Avanos, Urgup, Nevsehir. Tout y est comme dans les dépliants touristiques. Longues vallées lunaires...

valée2


vallée
…habitations troglodytes...

fees2


... églises primitives enluminées…


eglise1

eglise enmum
… cheminées des fées …

fees3


fees1



fees4
fees5



C’est justement dans la vallée des fées près de Zelve que m’est arrivé le petit incident qui m’a valu d’être silencieux pendant quelque temps. Bivouaquant là en fin de soirée, nous avons décidé de consacrer le lendemain à une marche jusqu’au petit village de Kavusin.
Nous avons effectué l’aller en 2 heures, petit restau sur place et retour en 3 heures, car nous avion pris, cette fois le chemin des crêtes. Belle randonnée !
C'est au retour, en voulant prendre un raccourci pour descendre jusqu'au camping-car que j’ai commis une imprudence. Le tuf est extrêmement friable, la pente était raide, j'ai commencé à glisser, puis j'ai couru pour essayer de tenir debout et de rattraper un terrain plat. Malheureusement j'ai terminé la course les quatre fers en l'air après avoir dévalé la pente. À l'inspection des dégâts, il est apparu outre une petite égratignure à la tête, une blessure importante au coude gauche. Rien de cassé!
Les gendarmes du premier carrefour nous ont proposé de faire venir une ambulance, mais nous avons jugé plus simple de nous rendre nous-mêmes à l'hôpital le plus proche à une quinzaine de kilomètres. Là, rien de bien remarquable, on s'est occupé de moi de suite et je suis donc reparti recousu avec un joli pansement sur le bras.
C'est le lendemain que je me suis aperçu que le véritable handicap provoqué par cette chute serait plutôt d'ordre musculaire. J'ai beaucoup de peine à marcher et j'ai très mal dans l'épaule. Un autre médecin a confirmé que c'était seulement la conséquence des chocs et m'a bourré d'anti-inflammatoires. Reste à attendre !!!

C'est au cours de ces tours et détours dans la région de Cappadoce que nous avons eu l'occasion de nous intéresser aux courges.


En effet, on peut apercevoir dans la campagne d'immenses champs de courges. Des océans de cucurbitacées. Comme c'est la saison du ramassage, des tracteurs circulent avec des remorques débordantes. Nous avons pensé que la Turquie était sans doute le fournisseur de courges de toute l'Europe. En fait le temps avançant, nous avons vu des femmes en train de travailler sur des tas de courges...


courges1
courges2

... Renseignements pris, elles ôtent les pépins pour les faire sécher et ce sont eux qui seront consommés. La courge elle-même est alors abandonnée en tas dans lesquels les vaches de passage ou les poules du coin peuvent se repaître, puis ramenée dans les champs, broyée et étalée pour être plus tard enfouie. Comme quoi la Turquie pratique depuis longtemps la technique écologique de l'engrais vert.
Nous mangeons la chair et jetons les pépins. Eux font l'inverse.

La prochaine fois, je vous parlerai des pommes de terre !!!
Jean.

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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 13:42

 

Nous avons continué à longer la côte méditerranéenne jusqu’à Adana qui sera notre point le plus oriental. Cette ville comporte une magnifique mosquée, la seule – avec la mosquée bleue - à posséder 6 minarets, et un pont romain parfaitement restauré.


mosquee




Nous y avons aussi apprécié le quartier ancien où l’on retrouve les traditionnels métiers : menuisiers, tapissiers, chaudronniers, etc…


chaudron

Pour autant nous n’avons pas souhaité y stationner. La ville est bruyante et parcourue par une circulation démentielle qui donne à chaque instant l’impression de risquer sa vie.

L’après-midi même nous avons donc mis le cap au nord en direction de Nigde.
Des l’arrivée nous avons trouvé un bivouac idéal derrière la mosquée principale dans une sorte de jardin public surplombant la ville. Calme et sérénité assurés. Seuls les étudiants de l’université voisine s’y donnent rendez-vous.
Un bon tour de ville, visite du château et du marché couvert et nous comptions repartir dés ce matin, lorsque notre attention a été attirée par de nombreux camions et tracteurs qui semblaient nous barrer le passage et par les cris inhabituels de nombreux vendeurs.
Un vaste marché se déroulait sur la place et dans les rues voisines.

vuemarche


Faux départ. Pas question de manquer cette occasion de faire quelques emplettes et quelques photos.

Sillonner un marché dans ce pays est un vrai plaisir. Les turcs sont d’une gentillesse extraordinaire et nous accueillent de façon très amicale, sans aucune arrière pensée mercantile.
Malgré la barrière de la langue, on s’informe sur notre nationalité ou notre itinéraire. Il faut dire qu’il n’y a ici, à part nous, aucun touriste et que le fait de venir de si loin en camping car est fort peu répandu (depuis un mois que nous sommes en Turquie nous n’avons croisé que 5 camping car étrangers et 2 turcs).
Cerise sur le gâteau le photographe est accueilli avec plaisir.

plaisir


On lui sourit…

sourire

…on pose…

poulets


…on demande à être photographié, on est ravi de voir le cliché au dos de l’appareil, ce qui nous donne l’occasion de quelques portraits sympathiques.

portrait1

portrait2
portrait3
Deux heures de route en fin d’après-midi nous ont amenés à Soganli, notre première étape en Cappadoce.

Le 24 octobre 2009
La vallée de Soganli est présentée comme « un microcosme de la vallée de Gorème » (que nous visiterons dans quelques jours) mais elle s’en distingue par sa tranquillité et une position un peu à l’écart des sites les plus visités. Sur la douzaine de visiteurs que nous avons aperçu dans la journée, six marchaient en file indienne sur une crête, du pas assuré et lent du marcheur au long cours. Nous avons eu une pensée émue pour nos amis, Michelle, Micheline et Pierre qui reviennent justement d’un séjour de marche dans la région.

Dans cette vallée superbe…


soganli

… on trouve encore, taillées dans le tuf, une dizaine d’églises…


eglises
…sans compter les habitations et d’innombrables pigeonniers entourés de blanc pour attirer les oiseaux.

pigenniers


De Soganli nous avons décidé, avant de poursuivre notre circuit en Cappadoce de faire un crochet par Kayseri.
Cette ville restera dans notre mémoire moins pour son bazar très animé, son caravansérail ou ses pastirna (pièces de bœuf séchés et épicées) que pour la rencontre avec Mustapha.

pastirna
En camping car, l’arrivée dans une ville, qui s’effectue souvent à la tombée de la nuit, commence toujours par la recherche d’un bivouac sûr et agréable. Il faut « marauder » un peu pour dégotter la perle rare.
A Soganli le choix ne semblait pas évident tant la ville est grande et moderne (zones piétonnes, tramway flambant neuf…). Nous sommes alors tombés sur une zone en plein centre qui semblait totalement à l’abandon. Certes on pouvait s’y garer au calme, mais notre sixième sens de vieux randonneurs nous déconseillait d’y rester. Nous nous préparions à faire demi-tour lorsqu’un mini van Toyota s’est arrêté à notre hauteur. En est sorti un homme qui dans un anglais parfait nous a demandé ce que nous cherchions. Une fois informé, il nous déconseilla de rester là pour la nuit, cette zone rasée de ses taudis pour y construire de nouveaux immeubles étant la nuit envahie par les « gypsis ». Bon, alors que nous conseillait-il ? Sans l’ombre d’une hésitation il nous a invité à venir sur le parking de son immeuble à 2 Km de là. Nous l’avons suivi. Une fois arrivé sur place il nous proposa de venir prendre un thé chez lui, ce que nous n’aurions su refuser.
Il nous a présenté sa femme et ses enfants et nous a fait entrer dans un salon de bonne taille. Nous y avons discuté un long moment pendant, pensions-nous, que sa femme préparait le thé.

Cet homme est marchant de tapis (ça ne s’invente pas), comme l’est son frère - qui était le second passager du véhicule - comme l’était son père et comme il souhaite que ses enfants le soient, s’ils le désirent. Il a arrêté l’école à 11 ans pour travailler avec son père, parle couramment anglais et allemand. Son négoce consiste à revendre des tapis et kilims anciens ou modernes aux marchants d’Istanbul. Son frère et lui font chaque semaine le tour des marchants de la ville et des alentours chez qui les habitants désirant se moderniser ou ayant besoin d’argent viennent vendre les tapis et kilims anciens. Environ 150 ouvrières travaillent pour eux pour fabriquer du neuf. Comme il est connu comme spécialiste, on lui téléphone souvent lorsqu’une belle pièce est arrivée sur le marché. Il dit bien gagner sa vie et n’en demande pas plus. Comme le veut l’islam, il donne chaque année un dixième de son revenu aux pauvres : d’abord ceux de sa famille, puis ceux qu’il connaît et s’il en reste, à la moquée qui se charge de le répartir.

Au bout d’un moment, on nous a fait signe de nous lever et nous avons compris qu’en fait de thé nous allions partager le repas du soir. Riz, boulettes de viande, salade, et petits gâteaux au dessert, sans oublier le thé final, le tout partagé afin de nous offrir la plus grosse part.

Le repas terminé nous avons été conduits dans une autre pièce, beaucoup plus grande, meublée de canapés et fauteuils divers. Mustapha nous a expliqué que c’était la salle où on reçoit les invités. Récemment à l’occasion d’une réunion de famille ils étaient plus de vingt. Les réunions de ce genre, les fêtes et les événements familiaux jouent un grand rôle dans leur vie. A titre d’exemple il nous a indiqué que lors de la circoncision du fils et de son cousin, ils avaient fait une fête avec plus de 700 personnes. Lors de ces évènements, le raki coule à flot comme nous avons pu le constater en passant il y a peu de temps près d’une salle de mariage. Nous sommes ici face à un islamisme modéré. Pour sa part Mustapha fume mais ne boit plus d’alcool depuis trois ans. Nous n’avons pas demandé la raison de cette récente conversion au dogme.
La conversation étant revenue sur son métier il nous a dit qu’à cette occasion il était allé en Allemagne mais que les allemands « prennent les turcs pour des barbares », ce qui l’avait fortement affecté.
Puis il nous a montré sa collection personnelle de tapis et kilims. Une vingtaine de pièces d’exceptions empilées dans un coin de la salle. Il nous a détaillé les particularité de chacun (structures, fils d’argents, motifs etc…). Nous avons évidemment fait mine de comprendre, mais c’était comme si on avait expliqué au premier passant venu les bases de la mécanique quantique.
Nous nous sommes séparés, tard dans la soirée non sans s’être donnés rendez-vous le lendemain pour une visite guidée de la ville.
Celle-ci effectuée, nous nous sommes quittés sur un dernier thé dans son entrepôt…

entrepot

…après avoir échangé noms et adresses électroniques et avoir promis sur l’honneur que nous passerions le voir si nous revenions en Turquie.

Ce qui est remarquable, c’est que ce commerçant nous a reçu non comme des touristes mais comme des invités. Pas une seule tentative de nous vendre des kilims, pas une seule visite chez un « ami » spécialiste de bijoux en argent, dont il n’est pas difficile de savoir que Mary-Françoise peut constituer une cliente potentielle ! C’est nous qui avons dû lui demander de nous conduire chez un bon marchant de pastirna où nous avons pu faire nos achats, après dégustation.

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 13:40

 

 

Ce matin nous bivouaquons à quelques kilomètres de Aydick, c’est-à-dire non loin de l’extrême pointe de la Turquie. Notre latitude doit être proche de celle d’Alep en Syrie. La température est assortie et ce matin nous avons eu la surprise de constater que soufflait, de la terre, un vent brûlant.

Notre halte avant Alanya a été l’occasion d’une petite aventure comme il en arrive parfois en camping car.

Avisant, en fin d’après-midi, une plage fort sympathique, nous nous sommes un peu trop avancés et essayant de reculer, nous nous sommes ensablés. Nous avons alors sorti courageusement ce qui nous avait été présenté comme de petites plaques de désensablement. Echec total.

Nous nous sommes donc dit : « Il va falloir creuser pour dégager la roue ». On voit les concurrents du Paris-Dackar faire cela sans le moindre problème, donc pas de raison que nous n’y arrivions pas. Alors a commencé une recherche de la pelle, outil indispensable à ce genre de travail et qui ne quitte jamais le véhicule. Enfin jamais est beaucoup dire et il nous a fallu admettre que quelqu’un de mal inspiré l’avait sortie. Quelques instants d’énervement (non ç’est pas moi, c’est pas moi c’est toi) puis nous avons décidé de nous en tenir au fait : pas de pelle. Après une vaine tentative de transformer une assiette de plastique en outil d’excavation, et voyant que le carter se posait sur le sable, nous avons décidé, la nuit étant proche, de dormir tranquillement en attendant demain qui serait « un autre jour ».

Sauf que, pendant la nuit, la pluie s’est mise à tomber et des orages ont tourné autour de nos têtes accompagnés d’un véritable déluge. Au matin il a fallu attendre une accalmie, prendre un vélo et aller chercher du secours.

Heureusement les turcs sont très accueillants et serviables.

Généralement ils commencent par « schprechen si deutch » et lorsqu’ils comprennent que nous sommes français, nous avons droit à un « Ah !! » de surprise assorti d’un gentil sourire.

Une fois, alors que nous demandions notre route, quatre jeunes se coupaient mutuellement la parole, à celui qui fournirait le renseignement le plus compréhensible.

Bref, non loin de là se trouvait un petit restau-piscine dont le patron compris au premier coup d’œil (j’avais pris soin de prendre quelques photos de l’état du véhicule pour éviter les explications), et la conversation terminée sur son téléphone portable, prononçait le mot salvateur : « tractor ».

 

ensablement

 

Effectivement une quinzaine de minutes plus tard le « tractor » était là. Une nouvelle visualisation des photos pour expliquer la situation et c’était l’arrivée au véhicule naufragé. Il a tout de même fallu une bonne demi-heure pour nous sortir de là.

Nous avons poursuivi jusqu’à Alanya où tous passaient leur temps à nettoyer les traces du passage de l’orage.

 

Le lendemain le soleil brillait comme à l’ordinaire pour la visite d’Alanya.

 

alanya

 

Depuis, nous progressons par sauts de puce, tant le paysage est magnifique et la tranquillité de règle. Finis les bus de touristes bondés, les boutiques de souvenirs et les plages privées.

La route surplombe la mer et on trouve des cultures intensives de figues, bananes et framboises.

 

cultures2  

Nous nous arrêtons fréquemment pour acheter des fruits…


bananes

 

…faire de l’eau aux multiples fontaines ou déguster une crêpe locale

.

crepes

 

Cet après-midi – à moins que ce soit demain – nous entrerons à Silifque.

 

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10 octobre 2009 6 10 /10 /octobre /2009 13:37

 

Nous venons d’arriver à Aphrodisia. Nous ne sommes pas encore en mesure de vous faire savoir si l’air a un effet aphrodisiaque et d’ailleurs, cela ne vous regarde pas.

Nous avons donc quitté la région de Bodrum pour Marmaris et la péninsule de Datça.

Marmaris est un joli port, très touristique, mais qui conserve un quartier d’anciennes maisons grecques.

 

maisonsgreques1
maisonsgreques2

 

Pour visiter la ville, comme à notre habitude, après avoir garé le camping-car dans un endroit accueillant nous avons pris nos vélos. Mischka est installée dans le porte-bagages de Mary-Françoise…

 


miska1 …ou court à côté d’elle pour se dégourdir les pattes.

 


miska2

 

Le problème ensuite est de pouvoir avancer.

En effet tous les 20 mètres en moyenne nous sommes arrêtés par des exclamations qui vont de « oh ! Le joli petit chien » à « quelle est sa race…, son âge…, son nom » en passant par des « Ouaah Ouah », « tsiii, tsiii » et autres onomatopées, ceci dans toutes les langues possibles sans qu’il soit besoin pour le comprendre de faire appel à un interprète.

 

La péninsule de Datça peut se résumer ainsi : magnifiques paysages et miel à tous les virages.

Magnifiques paysages, car la route suit la crête de la péninsule et présente donc d’immenses points de vue sur la mer.

Miel à tous les virages, car les apiculteurs ont colonisé les morceaux de l’ancienne route et y ont déposé des milliers de ruches dont ils vendent la production au bord de la route.

Comme nous pensons que le devoir du touriste est d’aider par ses achats le petit commerce et la production familiale, plutôt que d’engraisser les boutiques des lieux touristiques, nous avons acquis diverses sortes de miels (pin, orangers, origan) sans compter une sorte de marmelade fabriquée à partir de gros haricots noirs que nous n’avons pas encore osé goûter…

Nous avions trouvé, non loin de Datça, un bivouac parfait…

 

bivouac

 

…mais le problème de l’itinéraire futur n’était pas résolu (devions nous continuer à suivre la côte ou faire un crochet par Aprodisia, Hiérapolis et Purmakkale?).

Alors, suivant le bon vieux principe des paresseux chroniques (il ne faut jamais faire le jour même ce qui peut être remis au lendemain) et sachant que, parait-il, la nuit porte conseil, nous avons décrété un jour de repos. Comme au tour de France.

Effectivement au réveil la décision était prise : nous allions attaquer une étape de montagne.

 

En attendant nous sommes allés dire un petit bonjour aux moulins à vents anciens et modernes qui cohabitent sans provoquer de manifestations protestataires.


moulin1


moulin2


Ici les vieux moulins aux ailes immobiles

Contemplent dans le soir leurs lointains descendants

Brillants, silencieux, élégants et graciles

Qui brassent doucement l’air de pins odorants.

(on dirait du Victor Hugo. Non ? Bon, je ne recommencerai pas, promis)

Aujourd’hui, 5 heures de routes tortueuses nous ont amenées à Aphrodisia que nous visiterons demain.

Sur ce parcours montagneux, les cultures prédominantes sont le tabac et surtout poivrons et piments mis à sécher en guirlandes tout au long de la route.

 

poivron1

poivron2

 

Nous avons acheté à cette dame une sorte de mélange piment / poivrons séchés / huile d’olive que nous venons de tester sur une salade de tomate. Délicieux.

 

Le 12 octobre 2009.

Hier nous avons visité Aphrodisia. Site très étendu qui nous a demandé la matinée.

Deux éléments sortent de l’ordinaire de ce type de visite : L’arc d’Hadrien (encore lui) …

 

adrien … et le champs de course.

 

champscourse

 

Il est décrit par le guide comme le mieux conservé et l’un des plus grand du monde. Ces descriptions ne sont pas usurpées et nous l’avons trouvé très impressionnant.

 

L’après-midi nous sommes repartis vers Hiérapolis. N’ayant pas l’intention de visiter le soir même, nous avons cherché un bivouac. Apres avoir échappé aux rabatteurs qui voulaient nous parquer dans des campings, nous avons pris la route de la montagne pour chercher un lieu surplombant le site. Naviguant au radar d’inspiration, nous nous sommes engagés dans un chemin de terre qui nous semblait descendre dans la bonne direction en nous demandant à chaque virage : « pourrons nous remonter si le chemin ne mène nulle part » ?

Enfin nous avons trouvé une place avec vue imprenable.

 

vueh
Au matin après un petit déjeuné reconstituant, nous avons décidé de poursuivre la descente plutôt que de rebrousser chemin. Quelques kilomètres plus loin nous débouchions à l’intérieur du site juste contre l’un des monuments. La guide qui pilotait un groupe de touristes matinal à failli laisser tomber son drapeau et le garde du parking a fait des yeux ronds en nous voyant arriver vers la barrière dans le mauvais sens. En langage des signes, il a fallu lui expliquer que nous étions passés par la montagne et en souriant gentiment il nous a ouvert la barrière.

La visite elle-même se distingue par un théâtre presque entièrement restauré…

 

theatre

 

…et surtout la présence de sources, dont l’eau en émergeant perd son dioxyde de carbone (tant pis pour l’effet de serre) et laisse des dépôts de carbonate de calcium qui forment des vasques blanches fort élégantes.



vasques

 

Les anciens et les modernes ont évidemment trouvé à cette eau des propriétés curatives quasi universelles.

 

therapies

 

On est étonné de ne pas y voir figurer le cancer et le sida.

Les amateurs peuvent, moyennant finance quand même, se baigner dans l’eau miraculeuse.

 

pool

 

On en voit même qui remplissent des bouteilles pour poursuivre le traitement à domicile. On se croirait à Lourdes !

Revigorés par la seule vue de ce breuvage magique, nous avons repris la route pour rallier Antalya où nous stationnons ce soir en bord de mer.

 

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 13:35

 

Bodrum
Le 6 octobre 2009.
Nous venons de faire le tour de la péninsule de Bodrum.
C'est une suite ininterrompue de petites stations situées dans un cadre merveilleux. À cette saison, c'est une forme de paradis. Les hordes germaniques et les Italiens volubiles ont regagné leurs contrées d'origine et les plagistes et les boutiquiers, commencent à plier leurs terrasses pour l'hiver.
Pourtant le temps est encore magnifique avec juste ce qu'il faut d'une petite brise rafraîchissante.
C'est ce qui fait que chaque jour nous nous trouvons devant un profond dilemme : devons-nous sacrifier la Cappadoce pour mieux profiter de la mer tant qu’il fait encore chaud ? Jusqu'à ce jour la réponse a toujours été négative. Qu'en sera-t-il demain ?

Ce matin nous séjournons dans une petite station dont nous ignorons le nom et où nous sommes arrivés un peu par hasard. Le camping-car est en place au bord de l'eau, en plein centre, avec la plage à notre droite et le petit port à notre gauche.

Bodrum 2449
En arrivant hier soir, nous avons pu constater que le lieu était pourvu de divers appareils de gymnastique, en plein air, à la disposition de tous. Effectivement, ce matin, pendant plusieurs heures, s’y sont succédés, des couples, des groupes de vieux amis, ou de jeunes sportifs qui s'échauffent avant l'heure de jogging matinal.
Nous avons trouvé cette initiative remarquable et Mary-Françoise a évidemment tenu à expérimenter chaque appareil.

Bodrum 2458
Poursuivant nos profondes réflexions, nous nous sommes dit que cela remplaçait avantageusement, et gratuitement, pas mal de séances de kinésithérapie et nous avons regretté que les municipalités françaises n'aient pas pareille initiative pour reboucher un peu le célèbre trou de la Sécu.
Hélas, cela risquerait de créer quelques chômeurs de plus et de faire baisser dramatiquement le niveau de vie de certains médecins...
Que la vie est donc compliquée!
À ce stade, nous avons considéré que ce débat socio-philosophico-économique sortait largement du cadre de notre état d'esprit du moment.
A bientôt !

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 13:24

Nous avons quitté Nîmes lundi et notre embarquement pour Cesme étant seulement prévu pour samedi soir, nous avons décidé de faire un crochet par Venise pour voir si rien n’avait changé depuis notre dernier passage.
Il faut dire que Mary-Françoise et moi y sommes venus il y a respectivement 40 et 50 ans...
Nous n’avons pas trouvé de grands changements : la ville est toujours une merveille d’unité et de spécificité.
Par rapport à nos souvenirs, il nous a semblé que la place St Marc avait pas mal rétrécie. Est-ce une conséquence imprévue du réchauffement climatique ?

venise01


Le pont des soupirs a été bien décapé, il parait flambant neuf et sert aujourd’hui de faire valoir – heureusement provisoire – à une fresque publicitaire.

venise02
A part cela les gondoles sont toujours là pour les touristes en voyage de noce, même si le bois sculpté de leur proue a été remplacé par de l’aluminium imputrescible. Il faut bien vivre avec son temps !

venise03
venise04
Le lendemain nous avons visité Chioggia, petit village proche de Venise – repéré sur GoogleEarth - qui possède lui aussi des canaux et un charme plus rustique.

chioggia

Aujourd’hui, nous voguons vers Cesme et Izmir sur une mer calme et par un soleil radieux.

Le 2 Octobre 2009

Un débarquement sans histoire et un passage par Izmir, ville moderne sans grand intérêt, nous ont amenés à Effes, magnifique site gréco-romain que nous avons visité sous une chaleur écrasante.


effes1


effes3

 

effes2

Vite, cap sur la mer pour y retrouver une rafraîchissante brise !

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23 août 2009 7 23 /08 /août /2009 13:11

La Syrie, c’est notre arlésienne à nous !
Il y a quelques années nous avions prévu d'y aller en visite.
Billet d’avion réservé, sac à dos prêt à bondir de son armoire et visas en règle.
Simultanément, je fréquentais un peu trop les cabinets médicaux et à quelques jours du départ mon médecin a dit « stop ». Je suis donc – à la place – allé visiter le bloc opératoire de l’hôpital de Montpellier.
Nous nous étions dit : ce n’est que partie remise !

Cette année pour notre habituelle pérégrination « camping-cariste » nous avons donc décidé de repartir à l’assaut de ce berceau de l’humanité.
L’idée était de prendre un ferry à Ancone, de traverser toute la Grèce en 2 jours de mini croisière et de débarquer à Cesme, à quelques kilomètres d’Izmir en Turquie. De là, il ne restait que 700 km à parcourir pour franchir la frontière syrienne.
C’est en creusant le côté pratique, du côté de l’ambassade, que les choses se sont gâtées.
Nous avons appris que, outre des droits de passage en douane de valeur indéterminée– à payer sur place donc inconnus de l’ambassade – nous devrions acquitter la somme de 124€ par semaine de séjour sous prétexte que nous consommons du gazole. Comme nous comptions rester 7 à 8 semaines sur place et que le mot « pigeon » n’est pas gravé sur notre camping- car, nous avons jeté l’éponge et jugé plus sage de remettre ce voyage sous forme « avion + location de voiture ou bus », à une date ultérieure.

Pour autant, cher Bachar el Hassad, ne te crois pas débarrassé de nous. Nous finirons bien par venir un de ces jour acheter des savons à Alep !

Le plan actuel est donc, une fois arrivé à Izmir de rester en Turquie pour une visite approfondie.
A moins, bien sûr, que nous décidions au dernier moment de visiter plutôt l’Irak ou l’Iran, mais vu les évènements en cours la chose semble peu probable.

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  • : Ce Blog rend compte des voyages effectués par Mary-Françoise et Jean depuis début 2007.
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